Pour mettre des jalons, des repères, des marques de conscience sans lesquels je me sens perdu et vulnérable, à la merci des évènements et des discussions de village.
(« La gauche a fait sienne un discours de la droite que je n’aime pas trop et qui est : « la sécurité est la première de nos libertés ». […]C’est une phrase prononcée depuis longtemps par la droite, […]. Je suis absolument opposé à ce discours. Je n’ai pas à choisir dans les libertés qui me sont offertes, entre la liberté d’aller et de venir, la liberté de me marier ou celle de ne pas subir la torture. Notre démocratie est précisément l’alliance de toutes les libertés de façon indistincte. Depuis longtemps, la République est fondée sur cette alliance de libertés indistinctes. Dire que l’une émerge des autres ne me plaît pas du tout. Je ne reconnais pas ma République. Je dirais même que je ne reconnais plus la gauche dans ce pays. Je regrette beaucoup les glissements qui se sont opérés sur ce point.« )
Le second (« le poujadisme du drapeau »)
(« La gauche, à la différence de la droite, se doit de donner une interprétation réaliste des situations de crise, afin de pouvoir les régler sans remettre en cause les fondements de notre démocratie pluraliste. Hollande et Valls font l’inverse de cela : comme la droite et l’extrême droite, leurs déclarations guerrières attisent les peurs et n’aident aucunement à saisir la complexité de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Pour cela, il faut se désolidariser de ce poujadisme du drapeau et de cet ordre sécuritaire.« )
Le troisième (« Les racines du terrorisme et ce qu’on peut faire contre »)
Et le quatrième (« Monsieur le Président, vous êtes tombé dans le piège ! »)